A l’approche des jeux olympiques de Paris 2024, les bouquinistes présents sur les bords de Seine devraient déménager pour plusieurs semaines. Un choc pour de nombreux parisiens pour qui les bouquinistes font partie du patrimoine mais aussi de leur vie quotidienne.
De nombreux journaux, comme ici le Figaro, s’en font l’écho
Qui veut la peau des marchands de livres de la Capitale? À en croire ceux qui détiennent leur sort entre les mains, personne. Pourtant, ce sont bel et bien près de 170 bouquinistes, sur les quelque 220 qui s’étalent du quai Voltaire au pont Marie, que Paris et la préfecture de police de la ville invitent à plier bagage le temps des Jeux Olympiques (JO) de 2024. Pour des raisons de sécurité et de visibilité lors de la cérémonie d’ouverture, qui aura lieu sur la Seine le 26 juillet, les emblématiques boîtes vert wagon seront arrachées de leur décor habituel. Laissant orphelins bibliophiles et chasseurs d’objets insolites, habitués ou touristes, attachés à ce symbole populaire. Celui que l’on croise dans un cliché de Doisneau, une chanson de Lucienne Delyle, Juliette Gréco, et qui, il y a peu encore, fit rêver les Américains devant Midnight in Paris de Woody Allen…
https://www.lefigaro.fr/livres/paris-et-ses-bouquinistes-la-fin-d-une-histoire-20231021
400 000 livres et affiches dans 900 boîtes vert bouteille
La seule ville au monde où coule un fleuve encadré par deux rangées de livres. »
Blaise Cendrars